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NAISSANCE D’UNE MONTRE 3 - ACTE V

Initié en 2019 par la Chronométrie Ferdinand Berthoud, le projet « Naissance d’une Montre 3 » arrive à son terme.


Le premier exemplaire de cette série de 11 garde-temps à fusée-chaîne, entièrement fabriqués sans assistance numérique, sera révélé au deuxième semestre 2025.


Dans l’attente de ce lancement officiel, un dernier aspect esthétique de ce projet se dévoile : celui de son habillage, faisant intervenir des méthodes de fabrication traditionnelles.

 

Les composants d’habillage d’une montre (boîtier, lunette, cornes, couronne ou encore boucle) sont, de nos jours, dessinés en CAO (Conception Assistée par Ordinateur). Leurs plans et cotes sont ensuite transférés à une CNC (Machine à Commande Numérique), qui les usine dans la masse du matériau choisi.


Ce processus permet une parfaite continuité entre le design et le résultat final, avec des tolérances d’une infime précision. Mais lorsqu’il est décidé, comme dans le projet « Naissance d’une Montre », de supprimer toute assistance numérique, ressurgissent des défis des profondeurs historiques de l’horlogerie traditionnelle. Défis qui doivent donc être résolus à la main, sur des machines conventionnelles pourvues d’un seul outil.


La fabrication des éléments d’habillage du garde-temps « Naissance d’une Montre 3 » n’a pas échappé à ce retour aux fondamentaux. Ils comprennent une carrure et une lunette galbées, des cornes rapportées mais également une couronne et une boucle aux formes complexes. Ces géométries singulières, inspirées de l’œuvre de Ferdinand Berthoud, sont particulièrement délicates à façonner sur des machines-outils manuelles.


Pour surmonter cet écueil, la Chronométrie Ferdinand Berthoud s’est dirigée vers une collaboration élargie au sein du groupe Chopard. Certains procédés tels que la cire perdue, issue de la bijouterie, ou encore le tournage, le fraisage ou le taraudage, propres à la micromécanique, ont permis d’exploiter au maximum le savoir-faire interne afin de produire les géométries les plus complexes.


Une fois la forme finale obtenue, les métiers de la finition manuelle reprennent leurs droits : reprise de l’ébauche, ébavurage, polissage. Certains éléments sont ensuite soudés, tels que les cornes, avant que n’intervienne la décoration manuelle (gravures et poinçons).


Cette approche collaborative est l’essence-même de « Naissance d’une Montre 3 ». Près de 70 collaborateurs des maisons Chopard et Ferdinand Berthoud ont été impliqués dans le projet afin de transmettre et préserver le savoir-faire traditionnel horloger. 




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A propos de “Naissance d’une Montre”



« Naissance d’une montre » est un projet horloger collectif créé en 2009 et annoncé officiellement en 2012. Il associe plusieurs maisons et artisans, dans l’optique de préserver les savoir-faire traditionnels de la Haute Horlogerie. Cette mission patrimoniale, unique au monde, repose sur un vaste travail de recherche et de documentation, puis sur la mise à disposition de ressources qui permettront aux horlogers contemporains de transmettre, à leur tour, cet héritage menacé. L’ensemble de leurs travaux est consigné auprès d’une fondation créée à cet effet, la Time Æon Foundation.


« Naissance d’une montre » se construit, un chapitre après l’autre, avec la création de garde-temps conçus, fabriqués et décorés selon ces méthodes traditionnelles. Chaque garde-temps est le fruit du travail d’une équipe pluridisciplinaire qui lui est entièrement consacrée.


Le troisième chapitre de ce projet, piloté par la Chronométrie Ferdinand Berthoud, a débuté en 2019. Le premier garde-temps de cette série de 11 exemplaires devrait pouvoir être révélé dans le courant de l’année 2025. 





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