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NAISSANCE D’UNE MONTRE 3 - ACTE IV

Il y a un an, la Chronométrie Ferdinand Berthoud révélait la diversité des talents associés au projet Naissance d’une Montre 3, ce garde-temps à fusée-chaîne entièrement conçu à la main et dont le premier exemplaire est attendu courant 2025.

 

Aujourd’hui, et pour la toute première fois, une partie de son esthétique se dévoile à travers son affichage : un cadran et des aiguilles inédits, inspirés de l’œuvre du Maître Horloger.

 

Les chronomètres, tels qu’ils étaient réalisés au temps de Ferdinand Berthoud (1727 – 1807), étaient des instruments de précision à vocation exclusivement fonctionnelle. De 1760 à 1787, l’horloger exécuta ainsi 45 horloges marines, reposant sur 20 calibres différents. À partir de 1793, Berthoud délaissa même la totalité de ses activités, afin de concentrer ses recherches sur ce seul sujet.


C’est dire l’importance critique accordée à la précision, la chronométrie et, par voie de conséquence, à son affichage. Le projet Naissance d’une Montre 3 s’inscrit dans cette perspective.


La future série de 11 exemplaires révèle aujourd’hui une partie de son affichage. A l’instar des Horloges Marines de Ferdinand Berthoud, l’aiguille des secondes occupe une position d’honneur, au centre du cadran. Ceci concrétise, comme il y a 250 ans, l’importance de la précision du garde-temps. Fine et fonctionnelle, l’esthétique de l’aiguille des secondes est réduite à sa plus simple expression, au service de la technique et de l’affichage le plus clair et lisible. Bien qu’entièrement réalisée en acier bleui à la flamme, l’extrême finesse de cette aiguille filaire de plus de 25 mm de longueur la rend très fragile et chaque étape de son façonnement requiert une concentration et une dextérité sans faille, afin d’éviter tout dommage.


Les heures et minutes sont excentrées. Leur affichage est positionné entre 1 h et 2 h. Un seul cadran, en or 18 carats, gravé à la main, sert aux deux indications, les premières exprimées par des chiffres romains et les secondes par des chiffres arabes. Dans le même esprit, leurs aiguilles associées sont également différenciées : celle des minutes se termine par une pointe biseautée, celle des heures par une flèche. Près de deux journées de travail sont nécessaires pour réaliser la seule aiguille des heures, comprenant pas moins de 54 opérations micromécaniques distinctes pour la fabrication auxquelles s’ajoutent 13 opérations de décoration.


Dans le strict respect du principe de manufacture qui préside à la réalisation de la Naissance d’une Montre 3, les aiguilles sont entièrement réalisées à la main, en acier, puis individuellement bleuies à la flamme avant d’être courbées en leur extrémité pour épouser l’arrondi du réhaut. 



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A propos de “Naissance d’une Montre”



« Naissance d’une montre » est un projet horloger collectif créé en 2009 et annoncé officiellement en 2012. Il associe plusieurs maisons et artisans, dans l’optique de préserver les savoir-faire traditionnels de la Haute Horlogerie. Cette mission patrimoniale, unique au monde, repose sur un vaste travail de recherche et de documentation, puis sur la mise à disposition de ressources qui permettront aux horlogers contemporains de transmettre, à leur tour, cet héritage menacé. L’ensemble de leurs travaux est consigné auprès d’une fondation créée à cet effet, la Time Æon Foundation.


« Naissance d’une montre » se construit, un chapitre après l’autre, avec la création de garde-temps conçus, fabriqués et décorés selon ces méthodes traditionnelles. Chaque garde-temps est le fruit du travail d’une équipe pluridisciplinaire qui lui est entièrement consacrée.


Le troisième chapitre de ce projet, piloté par la Chronométrie Ferdinand Berthoud, a débuté en 2019. Le premier garde-temps de cette série de 11 exemplaires devrait pouvoir être révélé dans le courant de l’année 2025. 





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