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L'écrin de marine, signature des garde-temps Ferdinand Berthoud

L’écrin représente bien souvent la première expérience horlogère de tout collectionneur qui fait l’acquisition du garde-temps qu’il a tant convoité. Pour la Chronométrie Ferdinand Berthoud, il ne se résume pas à sa seule fonction de protection mais est le fruit d’infinis détails qui reflètent les convictions profondes de la manufacture, aussi bien en termes d’histoire que de conception.


Un véritable parti pris d’éco-conception


Cet écrin est la clé qui permet d’accéder à l’univers horloger de Ferdinand Berthoud. Il doit donc en refléter les valeurs. Derrière la bienfacture qu’arbore l’objet se cache une conception la plus éthique possible. 


Le toucher en sera la premier sens témoin : le coffrage en noyer est mat, naturel et non brillant. Cette préférence esthétique permet de ressentir chaque veine du bois tout en renonçant aux vernis laqués brillants. Ces derniers sont tous, sans exception, dotés d’additifs toxiques destinés à les épaissir et à en maintenir l’éclat artificiel. La manufacture a fait le choix inverse d’un vernis naturel, extra fin, en tout point comparable à ceux utilisés dans le domaine alimentaire. 


Bois traditionnel, inspiration séculaire


Le choix de ce bois ne doit rien au hasard : le noyer est l’essence que Ferdinand Berthoud avait lui-même choisie il y a plus de deux siècles pour la préservation de ses Horloges de Marines. Ces coffrets originels sont devenus rarissimes – quelques-uns dans le monde, tout au plus, nous sont parvenus. Le Musée de la Chronométrie Ferdinand Berthoud en possède un, associé au Chronomètre N° XXX. Il a fourni l’inspiration pour l’écrin contemporain des garde-temps éponymes. 


On y retrouve l’accastillage en métal (poignées et mécanisme de fermeture), la fenêtre en verre qui permet de voir le garde-temps qu’il renferme, ainsi que le couvercle sur glissière qui offre la possibilité, à la demande, de le découvrir ou de le masquer. Ce dispositif ingénieux, que Ferdinand Berthoud lui-même avait imaginé pour ses chronomètres de marine, permettait au capitaine du navire de lire l’heure tout en conservant le garde-temps à l’abri des intempéries. 


100% fait main


Chacune des pièces de l’écrin est conçue, découpée, polie et assemblée à la main. Ce soin explique également leur rareté : chaque écrin est confectionné à l’unité, à la demande, au terme de plusieurs semaines de conception. En raison de son bois massif, il affiche un poids de 6,4 kilos. Il n’en existe aucun exemplaire réalisé d’avance. Chaque chronomètre Ferdinand Berthoud est unique. Chaque écrin qui lui est associé l’est aussi.


Pour autant, il ne sera pas restreint à ce seul usage d’écrin horloger. La maison l’a conçu de manière à ce que la totalité de son contenu soit amovible, afin que l’écrin puisse être utilisé à d’autres fins. Le coussin de présentation en son sein peut être retiré. Il devient alors un écrin de voyage de seulement 8 cm de diamètre, avec lequel chaque chronomètre Ferdinand Berthoud pourra retrouver sa vocation première : le voyage. 


Minimaliste


Poursuivant son soin d’éco-conception, La Chronométrie Ferdinand Berthoud a également réduit au maximum l’empreinte générée par son écrin. Outre son vernis naturel, le noyer qu’il le compose est certifié FSC. Le mode d’emploi du garde-temps n’est plus imprimé sur papier en de multiples langues mais proposé en PDF sur une clé USB réutilisable, spécialement dessinée par Ferdinand Berthoud, en forme de chaîne. Réalisée en acier brossé, gravée des initiales « FB », elle est la reproduction fidèle du mécanisme régulateur de fusée-chaîne que l’on peut voir au sein des mouvements Ferdinand Berthoud d’aujourd’hui. Une loupe en acier brossé complète la liste de ces accessoires et permet au collectionneur d’apprécier la qualité des finitions des garde-temps Ferdinand Berthoud. 


Cet écrin s’expose fièrement au sein d’une bibliothèque et, à l’image du garde-temps qu’il renferme, a été conçu pour traverser les siècles.