La précision n’est pas un but, c’est une quête. Elle ne s’obtient pas, elle se gagne, jour après jour. Il en va de la Haute Horlogerie comme de nombreux arts : si la perfection n’est pas de ce monde, la beauté du geste est de s’en approcher sans relâche.
Dès ses débuts, la Chronométrie Ferdinand Berthoud a décidé de ne pas suivre la définition horlogère usuelle de la précision. Traditionnellement appliquée à la seule mécanique, elle est ici étendue à l’ensemble de la montre, de ses finitions à son mouvement, de sa conception à sa marche quotidienne. Et cela, en raison d’une histoire propre à la Chronométrie, celle de l’homme qui lui a donné son nom : Ferdinand Berthoud (1727 – 1807).
Pour l’horloger et l’ingénieur qu’il était, la précision n’était pas un simple objectif : c’était une responsabilité. Devenu Horloger-Mécanicien du Roi et de la Marine le 1er avril 1770, Ferdinand Berthoud, par la régularité de marche de ses Horloges Marines, que les navires royaux embarquaient lors de leurs voyages d’exploration autour du monde, assumait une part de responsabilité dans la tenue de leur cap et dans le destin de ses équipages.
La fusée-chaîne, le principe fondateur
Très exactement 250 ans plus tard, la Chronométrie Ferdinand Berthoud, qui rend hommage à l’illustre horloger, poursuit le même dessein. La première décision pour que le mouvement du Chronomètre FB 1 atteigne la plus grande précision fut d’associer un tourbillon à un mécanisme à fusée-chaîne. Ce dernier est un procédé de régulation de couple dit « à force constante ». Il fonctionne sur le principe d’une chaîne qui, partant du barillet, est enroulée sur un cône, la « fusée ». Lorsque celle-ci tourne, elle déroule la chaîne de bas en haut. A l’image d’un dérailleur de vélo, elle régule ainsi la quantité d’énergie transmise à l’échappement par le ressort moteur afin qu’elle soit constante, ce qui assure au calibre FB -T.FC un isochronisme de haute tenue.
Surpasser les normes en vigueur
Chaque mouvement de la Chronométrie Ferdinand Berthoud est individuellement testé de manière à satisfaire les critères du COSC, le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres. Du reste, la précision d’un mouvement de la maison outrepasse ces critères (écart maximal de -4 à +6 secondes de marche diurne moyenne). A titre d’exemple, le Régulateur FB1R.6-1, récompensé dans la catégorie « Chronométrie » au Grand Prix de l’Horlogerie de Genève 2019, présente en moyenne 1,66 seconde/jour d’écart de marche journalière (dans 6 différentes positions) et 0,35 seconde/jour d’écart en reprise de marche (précision de la montre au fil de sa réserve de marche).
Doubler les tests pour assurer une précision durable
Lorsqu’un Chronomètre Ferdinand Berthoud sort de la manufacture de Fleurier, il a été certifié non seulement par ces tests externes (COSC), mais également par un ensemble de tests internes spécialement conçus pour lui. Cette double certification, interne et externe, garantit au collectionneur que son Chronomètre Ferdinand Berthoud affichera un degré de précision ultime, doublement validé par des mesures de précision mécanique et de fiabilité. Un laboratoire dédié simule des tests d’usure sur un grand nombre de composants (mouvement et habillage) pour garantir leur durabilité. Ces tests ont été réalisés à la conception du garde-temps et reconduits ensuite pour assurer une qualité et une précision constantes d’un modèle à un autre.
Finition : Des critères hors norme
A la précision mécanique répond celle de la finition. Chacun des composants du mouvement est inspecté suivant des critères de qualité parmi les plus exigeants de l’horlogerie suisse. La terminaison d’un mouvement mécanique est traditionnellement contrôlée à l’œil nu à une distance de 30 centimètres. Pour des produits de haute facture tels que ceux portant le Poinçon de Genève ou le label Fondation Qualité Fleurier, on utilise une loupe grossissante 4x. Un mouvement Ferdinand Berthoud, quant à lui, est inspecté par une loupe de grossissement 6.7x, ce qui ne laisse aucune place aux imperfections.
Le confort, allié ultime de la précision Ferdinand Berthoud
Précision mécanique, précision esthétique mais également précision du confort.
Les chronomètres Ferdinand Berthoud sont équipés d’une couronne dynamométrique qui permet un remontage fluide et aisé du mouvement en toute sécurité. Cette couronne débraye automatiquement une fois la réserve de marche maximum de 53 heures atteinte et évite ainsi tout risque de briser le dernier maillon de la chaîne relié à la fusée.
Autre élément de confort, le bracelet est muni d’une boucle déployante équipée d’un système de sécurité et d’un ajustement millimétrique au diamètre du poignet. Ce procédé exclusif aux garde-temps Ferdinand Berthoud permet d’augmenter ou diminuer la longueur de la boucle afin d’épouser avec précision la courbure du poignet.