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FB 1 "Oeuvre d'Or": Carte blanche à l'expression artistique

Arborant un cadran en or gris entièrement patiné à la main et un boîtier en or rose, un nouveau modèle vient enrichir la collection FB 1 d'Or, interprétation la plus artistique du Chronomètre FB 1.


Lors du Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) de 2019, la Chronométrie Ferdinand Berthoud a présenté un nouveau pilier de sa collection FB 1 : les Œuvres d’Or. Deux séries très limitées de cinq pièces chacune, directement inspirées d’une création de Ferdinand Berthoud, la Montre de poche astronomique N° 3, assemblée et réglée en 1806 à Paris.


Aujourd’hui, la collection Œuvre d’Or s’enrichit d’une nouvelle édition limitée et numérotée de cinq montres (réf. FB 1.2-3), combinant un boîtier en or rose avec un cadran en or gris ainsi qu’un mouvement doté de trois semi-ponts en or rose 18 carats.


L’apparence générale de la pièce reste fidèle à ses inspiratrices. On retrouve sur ces cinq exemplaires une finition artisanale prestigieuse appliquée au cadran comme au mouvement. Le premier, qui préserve sa grande ouverture, est un vaste terrain d’expression artistique en or gris 18 carats, entièrement patiné à la main. Cette patine est réalisée au moyen d’une technique de gravure en taille douce qui nécessite une grande dextérité manuelle. L’or est tout d’abord finement grainé à l’aide d’un burin. La surface est ensuite longuement reprise à l’aide d’un outil appelé « berceau », permettant à la lumière de glisser sur le cadran au rythme des reflets chatoyants de la moire ainsi obtenue. Symbole du temps qui passe et de l’héritage de Ferdinand Berthoud, cette combinaison de techniques artistiques rappelle la patine naturelle du cadran de la montre de poche astronomique N°3 ayant inspiré le Chronomètre FB 1.


Sur le cadran sont ensuite gravées, à la main, les indications descriptives de la pièce, dans la plus pure tradition des XVIIIe et XIXe siècles : « Ferdinand Berthoud – Chronomètre Val-de-Travers – Suisse », suivies du numéro individuel de la pièce « N° X / 5 ». En face de ces inscriptions figure celle indiquant la réserve de marche du mouvement.


Côté fond, cette collection pérennise le motif « pyramide » sur toute la surface de ses trois semi-ponts en or 18 carats. Cette réelle prouesse artisanale démontre le savoir-faire des graveurs de la manufacture : la matière est incisée au burin à main levée avec une précision et une rigoureuse régularité. Ce décor « pyramide », introduit en 2018, s’inspire du socle d’une pendule de Ferdinand Berthoud, conservée au L.U.CEUM, à Fleurier.


Côté mouvement, la Chronométrie Ferdinand Berthoud reprend son calibre original, certifié chronomètre par le COSC. Au sein de l’emblématique boîtier à pans coupés, on retrouve l’architecture unique en piliers. Cette technique de fixation des ponts à la platine allège la structure du mouvement et permet également une vision intégrale de ses éléments constitutifs et de leurs finitions artisanales d’exception.


Ce mouvement 100% manufacture présente toujours trois particularités essentielles. Tout d’abord, une construction de type chaîne-fusée suspendue. Cette dernière permet de délivrer une force constante à l’échappement, gage d’isochronisme tout au long de la marche du mouvement, depuis son premier tour de couronne jusqu’à son remontage complet, totalisant 53 heures de réserve de marche. Cette construction contribue également à réduire l’épaisseur du mouvement à 7.96 mm, le propulsant parmi les plus plats de sa catégorie.


Ensuite, un tourbillon à seconde directe, au centre. Le tourbillon en lui-même permet de compenser les variations de marche induites par les différentes positions auxquelles sera soumise une montre-bracelet pendant une journée. La seconde directe est quant à elle rendue possible par la corrélation entre la roue de seconde avec la roue entraîneuse de la cage de tourbillon, toutes deux parfaitement identiques et visibles côté cadran, permettant d’afficher les secondes sans aucun chevrotement.


Enfin, le calibre FB-T.FC-3 est doté d’un indicateur de réserve de marche au fonctionnement atypique. Il repose sur un cône mobile qui, associé à la rotation du barillet, monte et descend en fonction du niveau d’armage de la pièce. Un bras mobile (palpeur), muni d’un rubis à son extrémité, en prend la mesure avec une extrême précision qu’il transmet ensuite à une aiguille visible côté cadran.


Ces particularités du mouvement Ferdinand Berthoud font l’objet de quatre dépôts de brevets.